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après ses excuses, le Vatican appelé à « ouvrir ses archives »

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La visite du pape François au Canada est-elle plus un symbole qu’une vraie quête de pardon auprès des populations autochtones ? Le souverain pontife a présenté en personne ses excuses au nom de l’Eglise – il l’avait déjà fait depuis le Vatican – pour les exactions commises au sein d’internats pour enfants autochtones de la fin du XIXe siècle à 1990. « Je souhaite, avec honte mais sans ambiguïté, demander humblement pardon pour le mal commis par tant de chrétiens contre les peuples autochtones », a déclaré le pape à Maskwacis, lundi 25 juillet.

Ces excuses ne sont toutefois pas suffisantes pour réparer le mal commis, selon une partie des nations autochtones. L’historienne Crystal Fraser, reconnue pour ses travaux sur les internats autochtones, estime que l’Eglise continue de « faire la sourde oreille » et ne « reconnaît pas pleinement sa responsabilité » dans « la création et la construction » de ces institutions au sein desquelles plus de 6 000 enfants ont trouvé la mort.

Selon la chercheuse, dont la mère et la grand-mère ont été internées dans ces établissements, l’Eglise doit faire preuve de davantage de transparence sur les exactions commises par les religieux contre les enfants autochtones. Elle pourrait, par exemple, rendre publics les noms des personnes ayant travaillé dans ces institutions. « Nombre d’entre elles sont encore en vie et pourraient être poursuivies » pour les violences commises, estime-t-elle.

Lire aussi Article réservé à nos abonnés Au Canada, l’horreur des pensionnats pour enfants autochtones

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