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Les montres méritent bien une journée mondiale

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Quand les vélos, les frites ou la barbe se voient consacrer une journée mondiale, les garde-temps, eux, n’en ont toujours pas. Un oubli à réparer d’urgence!

Et si l’on donnait du temps au temps? Après tout, depuis leur invention, qu’elles soient de poche ou portées au poignet, voire dans le pommeau d’une dague de chasse du temps de François 1er, les montres accompagnent depuis des siècles chaque pas de l’humanité. En en marquant chaque heure, chaque minute, puis chaque seconde une fois ajoutée une troisième aiguille. Depuis le tourbillon de Breguet, bien des complications sont venues corser l’exercice pour satisfaire les esthètes du temps, et la soif de précision des horlogers. Les répétitions minutes et autres grandes sonneries tiennent tout autant de l’œuvre d’art que de l’indication de l’heure.

Mais on ne rend pas l’hommage qu’elles méritent aux montres. Étonnamment, il n’existe à l’heure actuelle aucune journée mondiale des montres, aucun World Watch Day! Dieu sait pourtant si des centaines de journées en tous genres, dont bon nombre de farfelues ou de purement commerciales se côtoient sur notre agenda. Et vous n’avez d’ailleurs jamais entendu parler de la plupart. Journée de la barbe, de la bière, du chat, de la frite belge, et même de la procrastination… Le site qui les recense toutes avec patience a tout d’un inventaire à la Prévert. Mais de montres, nenni! Pourtant, notre fidèle compagne au quotidien aurait bien des raisons de se voir ainsi honorée, et même au plus haut niveau, celui de l’UNESCO et de l’ONU. Après tout, celle-ci rend bien hommage le 13 février à la radio et le 3 juin au vélo: et pourquoi pas les montres?

Les raisons de créer une telle journée ne manquent pas: quand l’assemblée générale de l’ONU rend hommage au vélo, elle salue dans la résolution visant à créer le World Bicycle Day «la longévité et la polyvalence uniques de la bicyclette, utilisée depuis deux siècles, simple, abordable, et durable d’un point de vue environnemental». On pourrait dire exactement la même chose, quasiment mot pour mot d’une montre, produite, achetée, portée, offerte, par millions chaque année, des plus abordables aux plus onéreuses. Utile, versatile, polyvalente, durable… Elle répond aux attentes et désirs de chacun, du simple fait de donner l’heure avec style jusqu’aux mouvements les plus extrêmes. Elle fonctionne des décennies durant sans jamais s’arrêter, traversant les siècles en passant de mains en mains, ou plutôt de poignet en poignet, se métamorphosant peu à peu en un irremplaçable souvenir de famille. Comment passer, enfin, à côté des emplois que l’horlogerie crée non seulement au sein de la patrie du Swiss Made, mais aussi à travers le monde: concepteurs, assembleurs, horlogers, commerciaux, vendeurs… L’influence de ce si petit objet, qu’il soit mécanique et suisse ou japonais ou américain et connecté, sur la bonne santé de l’économie est tout simplement énorme.

Reste une question: quitte à rendre hommage aux montres, quand le faire? La réponse coule de sens: le 10 octobre. En effet, toutes les pièces en vente en boutique sont toujours présentées avec leurs aiguilles réglées sur 10 h 10 afin d’en présenter les éléments du cadran le plus harmonieusement possible. Une présentation que l’on a surnommée le sourire horloger. Et si, le 10 octobre prochain, le temps d’un World Watch Day, nous rendions enfin à notre montre l’hommage qu’elle mérite?

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