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un pèlerinage qui ne sort pas du champ

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Hasan, un agriculteur, est confronté à ses souvenirs. 2021 Kaplan Film-Sinehane/ARP Séléction

CRITIQUE – Avant un pèlerinage à La Mecque, un Turc quitte ses vergers pour demander pardon à ses proches. Mais nous perd en chemin.

Le réalisateur respecte son sujet. L’agriculture étant un exercice de la lenteur, l’intrigue de son film, sélectionné dans la catégorie Un certain regard au Festival de Cannes en 2021, prendra du temps à éclore. Nous sommes en Turquie. Hasan promène sa haute silhouette qu’on verrait bien couronnée d’un chapeau de paille entre les rangées de ses vergers. On ne peut pas dire qu’ils font de lui un nabab, ça non. La nuit, une lampe reste allumée, le personnage principal fait des calculs pour pouvoir payer un pèlerinage à La Mecque et, surtout, passe en revue les remords qu’il a accumulés ces derniers mois. En effet, pour éviter la pose d’un pylône dans son champ par une puissante entreprise publique, notre homme a préféré sacrifier le bonheur d’un voisin et un arbre superbe. Celui qui abritait ses souvenirs d’enfance. Péché capital.

Semih Kaplanoglu, auteur notamment de Miel en 2010, ne déteste pas les symboles. Ni les équations difficiles. Hasan, pour éviter l’installation du poteau électrique…

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